Recherches sur les notables municipaux dans l’Empire protobyzantin
Les cités du monde méditerranéen oriental, à partir de la première moitié du IVe siècle, font face à deux innovations imposées par l’État romain : la réorganisation de la fiscalité et de l’administration provinciale ainsi que la fondation de Constantinople, capitale impériale romaine désormais ancrée au sein du monde grec. Cette réalité nouvelle imprime de profonds changements aux institutions municipales traditionnelles, sans pour autant ébranler l’équilibre entre pouvoir central et aristocratie provinciale, héritage du Haut-Empire perpétuant une tradition d’autonomie locale. C’est l’évolution de cette aristocratie qui fait l’objet de la présente monographie. Prenant pour point de départ la législation impériale relative aux cités, l’auteur la confronte au témoignage des sources littéraires, épigraphiques et papyrologiques. Il retrace ainsi en détail la dernière étape de l’histoire des conseillers municipaux en même temps que l’ascension d’une nouvelle classe de notables, successeurs de ces derniers sur le plan social.