APIM
Responsables : Hélène Renel (CNRS, Islam médiéval), Éric Vallet (univ. Panthéon-Sorbonne) et Dominique Valérian (univ. Panthéon-sorbonne)
Accès à la base de données
Présentation
Le programme « APIM – Atlas des Ports et Itinéraires Maritimes de l’Islam Médiéval » a été conceptualisé et réalisé par un groupe d’historiens et archéologues travaillant sur le commerce et les échanges maritimes dans différentes régions du monde islamique, afin de réunir et de rendre accessible le maximum de données sur cette question. Collectif et international par essence, ce projet repose au départ sur la création d’une base de données détaillée concernant les ports associés aux réseaux économiques du monde musulman, de la Chine à al-Andalus et du VIIe au XVIe siècle, date à laquelle l’expansion européenne change profondément la structure des échanges et l’organisation de l’espace maritime.
La base de données a pour finalité de présenter une synthèse des données historiques, géographiques, archéologiques et textuelles disponibles sur chaque port de l’océan Indien et de la Méditerranée occupé durant les périodes médiévales et modernes.
Institutions partenaires
- CNRS, UMR Orient & Méditerranée
- université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)
- ANR « Median »
- ANR « Detroit »
État d’avancement de la base de données
_ La base APIM comporte actuellement 398 sites portuaires médiévaux. Depuis 2004, une attention particulière a été portée à trois régions, couvertes de façon quasi-exhaustive : la côte méridionale de l’Arabie (48 ports, 515 fiches), la mer Rouge (50 ports, près de 200 fiches) et la Méditerranée occidentale (86 ports, 287 fiches).
Les informations intégrées à la base documentaire sont issues :
- de données personnelles provenant des travaux des membres archéologues et historiens du laboratoire ou de collaborateurs français ou étrangers
- de documents inédits recueillis dans les archives et les réserves des musées locaux
- d’ouvrages publiés, notamment archéologiques, traitant des ports médiévaux, fichier réalisé par APIM puis soumis si possible pour révision et accord de leur auteur.
Participants :
Membres de l’équipe Islam Médiéval
- Claire Hardy-Guilbert
- Monik Kervran
- Christophe Picard
- Axelle Rougeulle
- Éric Vallet
Collaborateurs réguliers
D’ores et déjà, plusieurs spécialistes participent ou ont donné leur accord pour participer à cette base de données :
- Allaoua Amara (Université de Constantine) pour le Maghreb central
- Bertrand Hirsch (Centre d’Etudes Africaines, Université de Paris 1) pour le site de Zayla (Somalie)
- Edward Keall (Royal Ontario Museum, Canada), pour le site d’al-Ghulayfiqah (Tihamah,Yemen)
- Sara Keller (Chercheur, Institut d’Etudes Avancées de Nantes)
- Stéphane Pradines (Institut Français d’Archéologie Oriental) pour les sites de Kilwa (Tanzanie), Gedi (Kenya) et sites côtiers d’Afrique orientale
- Jérémie Schiettecatte (Laboratoire d’Etudes Sémitiques Anciennes), pour les ports du Yémen et de la mer Rouge occupés depuis l’Antiquité
- Dominique Valérian (université de Lyon II, UMR 5648, CIHAM)
- Donald Whitcomb (Oriental Institute de l’Université de Chicago) pour les sites d’Aqaba (Jordanie) et Quseir al-Qadim (Egypte)
Réalisations
- – Journées d’études
_ Responsable : Éric Vallet
- Ports et réseaux de commerce de la mer Rouge
Les actes de la journée Ports et réseaux de commerce de la mer Rouge ont été publiés dans la revue Chroniques Yéménites, 15, 2008, accessible en ligne (http://cy.revues.org/1597)
- Jérémie Schiettecatte, Ports et commerce maritime dans l’Arabie du Sud préislamique
- Tim Power, The Origin and Development of the Sudanese Ports (‘Aydhâb, Bâ/di’, Sawâkin)in the early Islamic Period
Edward J. Keall, The changing positions of Zabîd’s Red Sea port sites
Informations techniques
Cette base de données a été créée sur Filemaker. Elle est constituée de dix fichiers interactifs, bilingues français/anglais, qui présentent une synthèse des données relatives à chaque port.
_ La majorité des champs est en saisie libre à l’exception de ceux contenant les données-clés susceptibles de figurer sur les cartes (telles que les types de ports, d’architecture, d’objets -céramique, monnaie, etc…) qui sont remplies à l’aide d’un menu déroulant bilingue.
_ Pour des raisons de droits d’auteur, certaines données inédites (traduction de sources arabes, matériel archéologique) sont en accès restreint aux membres et collaborateurs du programme.
Parallèlement à la base de données, chaque site portuaire a été géoréférencé dans un SIG créé sous Map Info.
Il est composé d’un ensemble de cartes de différentes échelles permettant, au moyen de zooms successifs, de faire apparaître des données hiérarchisées de plus en plus précises telles que les noms des régions, les noms des ports, les courbes de niveaux, les réseaux hydrauliques, les photographies satellites.
_ Ces deux systèmes, base de données et cartes, ont chacun leurs spécificités et peuvent être consultés séparément mais acquièrent une valeur supplémentaire grâce à leur interactivité. Une interface entre les données et les cartes permet de cartographier une requête simple (mono-article) ou complexe (multi-articles croisant des données de différentes fiches) et de créer des cartes thématiques. Cette interactivité ainsi que le SIG sont pour l’instant accessible dans nos locaux sur rendez-vous.