Géométries du fisc byzantin
édition, traduction, commentaire par J. Lefort, R. Bondoux, J.-Cl. Cheynet, J.-P. Grélois, Vassiliki Kravari, avec la collaboration de J.-M. Martin, 1991, 283 p., 8 pl. 41,20 €
L’État byzantin avait besoin d’un corps de géomètres pour établir l’impôt sur la terre. Le savoir requis était transmis par des traités, qui sont ici édités, et, pour la première fois, traduits et commentés. Ceux-ci révèlent de nombreux aspects d’une culture technique, simple et concrète, caractéristique sans doute du milieu des notaires au service de l’État à qui revenaient les tâches de l’arpentage. À mille lieues de la géométrie scientifique, ces Géométries du fisc byzantin ont surtout pour but d’enseigner la « méthode ». Le fait que l’évaluation des superficies soit le plus souvent acceptable montre l’efficacité d’un savoir où l’on a vu bien à tort une preuve de plus de la « décadence » byzantine.