L’Union à l’épreuve du formulaire
professions de foi entre Églises d’Orient et d’Occident (XIIIe-XVIIIe siècle)
Les conciles œcuméniques de Nicée, de Contantinople et de Chalcédoine ont fixé et promulgué des professions de foi chrétiennes valables universellement. Pourtant, l’évolution de l’Église latine a conduit à modifier, avec le Filioque, un Symbole qui était tenu pour sacré et invariable par les Églises orientales. Dès lors, l’instrument même de la communion devient objet de discorde et de polémique, surtout quand il s’agit de formaliser l’Union des Églises. De la fin de la période byzantine jusqu’au XVIIIe siècle, les controverses qui en découlent donnent lieu à diverses professions de foi qui sont ici analysées. Certains chapitres proposent une approche collective des implications de l’Union sur l’expression du Credo, tant à Byzance, à Kiev, à Rome ou à Paris, que chez les chrétiens arabes. D’autre part, une attention particulière a été portée à des cas individuels, ceux d’empereurs ou d’impératrices comme Jean V Paléologue et Théodora Paléologina, ou de patriarches comme Jean Bekkos, Cyrille Loukaris et Dosithée de Jérusalem. De nouvelles éditions critiques de ces textes figurent en annexe de plusieurs chapitres.