Mariage, amour et parenté à Byzance aux XIe-XIIIe siècles
Cet ouvrage réunit cinq enquêtes centrées sur le mariage et l’alliance à Byzance du XIe au XIIIe siècle. Pour l’ensemble de la société, le mariage, affaire familiale, est une association entre époux, où l’affection est mise en avant, mais où l’amour et la passion n’ont rien à voir. L’Église, elle, accorde alors plus d’intérêt au contrôle de l’institution matrimoniale qu’à la maîtrise de la sexualité en général. Face à ce contrôle croissant, différentes réactions s’observent dans l’aristocratie, dont la politique d’alliance est contrariée ; des divorces accompagnés de la tonsure forcée de la femme lui servent à rompre les alliances devenues inutiles. Le niveau des cousins germains, objet des interdictions récentes de mariage pour affinité, marque la limite de la gestion familiale des biens.