New Cities in Late Antiquity

Bibliothèque de l’Antiquité Tardive 35
2017

Textes en anglais, français et allemand

The beginning of Late Antiquity was marked by the foundation of Constantinople, the largest city ever founded by the Romans. Yet this was also the dawn of an era of hardships which undermined the ability, and perhaps need, of the Roman Empire to found new cities in its provinces. Active urbanisation after the late third century AD may appear paradoxical or unexpected to those who associate Late Antiquity with urban recession. Yet new cities continued to be founded, asserting the urban character of the late Roman state and society, which knew no better way of ruling and defending their lands than through cities. Foundations, re-foundations, relocations, or expansions of cities are particularly important events in urban history, encapsulating with clarity the realities, needs, and ideals of urbanism in each historical period. What was necessary for a settlement in order to be called a city? What were the functions a city was expected to perform? For the late antique period, answers to these questions tend to be sought for in the transformations of pre-existing Greco-Roman urban environments.
This volume offers a different perspective on the debate, exploring the application of late antique urban ideals ‘on virgin ground’. Based on recent archaeological fieldwork and synthetic studies, twenty papers outline the state of research and discuss the motives and products of city-building from the late third to the seventh centuries AD.

Le début de l’Antiquité tardive fut marqué par la fondation de Constantinople, la plus grande ville jamais fondée par les Romains. En même temps, ce fut aussi l’aube d’une ère de difficultés qui a sapé la capacité et peut-être le besoin de l’Empire romain de fonder de nouvelles villes dans ses provinces. L’urbanisation active après la fin du troisième siècle après J.-C. peut paraître paradoxale ou inattendue pour ceux qui associent l’Antiquité tardive à la récession urbaine. Pourtant, de nouvelles villes ont continué à être fondées, affirmant le caractère urbain de l’État et de la société du monde romain tardif, qui ne connaissaient pas une meilleure façon de gouverner et de défendre leurs terres que par les villes. Les fondations, refondations, réimplantations ou expansions de villes constituent des événements particulièrement importants dans l’histoire urbaine, puisque cela reflète avec clarté les réalités, les besoins et les idéaux de l’urbanisme dans chaque période historique. Qu’est-ce qui était nécessaire pour qualifier de ville un habitat ? Quelles fonctions y étaient exigées ? Pour la période tardo-antique, on cherche généralement les réponses à ces questions dans les transformations des environnements urbains gréco-romains préexistants.
Ce volume offre une perspective différente, en explorant l’application des idéaux urbains tardo-antiques « sur terrain vierge ». Sur la base de travaux archéologiques récents et d’études de synthèse, vingt articles esquissent l’état de la recherche et discutent les motifs et les résultats de la construction de villes de la fin du troisième au septième siècle.

Efthymios Rizos is a Research Associate at Oxford University. He studied at the Universities of Thessaloniki and Oxford (Dphil) and held postdoctoral fellowships at Koç University and the Netherlands Institute in Turkey. His research focuses on various aspects of late antique culture, especially on urbanism in the Balkans and Anatolia, architectural history, the cult of saints and hagiography.