Études syriaques


La rédaction est assurée par l’UMR 8167 / Équipe Mondes sémitiques

Parution annuelle – Format : 24 cm

Direction

  • Simon Brelaud
  • Jimmy Daccache
  • Muriel Debié
  • Alain Desreumaux
  • Flavia Ruani

Comité scientifique

Membres du conseil scientifique de la Société d’Études syriaques

La collection Études syriaques est publiée par la Société d’études syriaques fondée en 2003. Sa création a répondu à un constat : la culture syriaque, loin d’être une spécialité marginale, voire exotique, trop souvent considérée d’abord comme une auxiliaire des études bibliques, de la théologie et de la spiritualité, fait partie des cultures humaines. Comme telle, nous devons considérer ses documents, manuscrits, inscriptions, vestiges archéologiques, comme un patrimoine humain à recueillir, conserver, étudier et faire connaître. Nous avons aussi songé aux membres des communautés chrétiennes dont la langue liturgique est encore actuellement le syriaque et qui manifestent un intérêt renouvelé pour leur patrimoine. Or il n’existait pas en France de lieu de rencontre et d’échanges pour répondre à cette ambition.
L’objet de la Société d’études syriaques est la culture des chrétientés de langue syriaque, quelles que soient leurs confessions. Cette société, à but scientifique et académique, s’intéresse à l’histoire, à l’art, à la littérature et de manière générale à tout ce qui a fait la richesse de la culture de ces communautés : Écriture sainte, théologie, patristique, philosophie, grammaire, histoire, chronographie, droit, liturgie, astronomie, médecine, poésie… Le but de l’association est de promouvoir les études syriaques, de favoriser les échanges et la circulation de l’information entre ceux qui en sont partie prenante, d’organiser des rencontres (colloques, journées d’études…) et de susciter des publications sur ce sujet.
Son premier projet est d’organiser chaque année une journée d’études thématique et d’en publier les résultats dans l’année qui suit. Chaque volume veut offrir une vision générale sur un sujet, en regroupant des articles d’introduction et non des études ponctuelles. Il ne remplace pas les ouvrages et articles de recherche, les discussions philologiques et historiques mais s’en nourrit. Ainsi, année après année, pourra se constituer une « bibliothèque » d’introduction à la culture syriaque. Pour aboutir, ce projet a besoin du concours de tous, et notamment d’être porté par une Société d’études syriaques vivante et nombreuse.
Étudier les cultures syriaques, c’est s’occuper de régions qui s’appellent aujourd’hui la Turquie, l’Iraq, l’Iran, la Syrie, le Liban, la Palestine, Israël, la Jordanie, la Chine, l’Inde et de populations dont les descendants actuels parlent turoyo, soureth, turc, kurde, arabe, persan, chinois, malayalam, ouïghour, mongol. En promouvant les études syriaques, en essayant de mettre à disposition du public les meilleurs résultats des recherches, sans masquer leur complexité, nous voulons contribuer à ouvrir l’intelligence de notre monde. Les études syriaques, qui méritent bien de figurer dans les « Humanités », peuvent constituer un chemin vers la tolérance et la compréhension.